Quelles sont les bonnes pratiques pour améliorer la qualité logicielle ?

10 janvier 2025 | Projets

Selon le GitLab 2023 Global DevSecOps Survey, près de 70 % des équipes de développement ont déjà automatisé la moitié (voire plus) de leurs tests. C’est dire à quel point la quête de qualité logicielle s’est imposée comme un impératif dans le monde de l’IT. Plus de performance, moins de bugs, et surtout un code plus sûr et plus durable : voilà l’objectif ultime.

Mais quelles sont les bonnes pratiques, entre éco-conception, tests automatisés et focus sur la sécurité, pour viser une qualité au top ? Let’s go.

Adopter les principes de l’éco-conception logicielle et du Clean Code

Parler de qualité logicielle sans évoquer l’éco-conception, c’est un peu comme ignorer l’alimentation et l’hydratation dans un programme sportif, vous n’irez pas bien loin.

  • Éco-conception logicielle : On cherche à limiter l’empreinte carbone du code (moins de consommation CPU, moins d’appels inutiles). Résultat : des applis qui tournent plus vite, consomment moins, et restent plus stables.
  • Clean Code : Nom de code pour un style épuré, lisible, maintenable. Adieu les méthodes interminables et les variables nommées « toto ». Bonjour la structure, la modularité, les petits modules testables.

L’idée, c’est d’écrire un code clair pour qu’il puisse évoluer sans s’effondrer à la première modification. Et tant qu’à faire, qu’il soit plus économe en ressources, ce qui sera apprécié en prod.

Intégrer des métriques environnementales dans les outils de CI/CD

On a déjà des pipelines pour builder, tester et déployer. Pourquoi ne pas innover et y inclure une petite brique « empreinte environnementale » ?

  1. Plugins spécifiques : Certains plugins (ou scripts) permettent d’évaluer la consommation énergétique d’un build ou d’un test.
  2. Reporting centralisé : On récupère ces métriques dans son outil de CI (GitLab, Jenkins, GitHub Actions…) pour visualiser l’évolution dans le temps.
  3. Objectifs clairs : Comme pour la couverture de tests, on peut se fixer des cibles de réduction de consommation.

Ça peut paraître gadget, mais à force de surveiller ces chiffres, on finit par optimiser, et le code s’en retrouve plus léger, plus performant.

Automatiser les tests pour une couverture optimale et mettre à profit l’IA

Rien de pire que de dépendre uniquement du test manuel (et donc soumis à l’erreur humaine). Les tests unitaires et d’intégration automatisés sont la garantie de détecter plus vite les régressions.

  • Couverture de code : On vise un pourcentage (70 %, 80 %, voire 90 %). Plus c’est haut, plus on dort tranquille (en théorie).
  • Tests end-to-end : Pour s’assurer que l’appli fonctionne correctement dans son ensemble, pas juste en morceaux.

L’IA pour booster la qualité

Les solutions d’IA commencent à s’immiscer dans les pipelines de test (génération automatique de tests unitaires, détection de code smells, etc.). Résultat, on peut détecter des failles qu’un humain n’aurait pas forcément repérées, et on économise du temps sur l’écriture de scénarios de test répétitifs.

Intégrer la Security by Design

Il ne suffit pas de se réveiller quand un ransomware frappe à la porte. La Security by Design, c’est inclure la sécurité dès la conception du logiciel, et à chaque étape.

  • Architecture sécurisée : On définit les rôles et droits d’accès, on cloisonne les données sensibles, on chiffre les flux dès le départ.
  • Validation continue : À chaque commit, on passe un coup de scanner SAST (Static Application Security Testing) ou DAST (Dynamic AST). Les failles sont détectées en amont, pas en prod.
  • Principle of least privilege : Chaque composant n’a accès qu’au strict nécessaire. Moins de droits = moins de dégâts si un composant est compromis.

Mettre en place une surveillance en temps réel des vulnérabilités

Les attaques deviennent de plus en plus sophistiquées et un patch qui traîne peut se transformer en porte d’entrée monumentale pour un cybercriminel.

  • Outils de monitoring : On surveille la production via des solutions comme ELK, Datadog, Splunk… L’idée, c’est de repérer des signaux anormaux (pics de CPU, logs suspects…) le plus vite possible.
  • Alerting contextuel : Au moindre indice d’intrusion, on déclenche une alerte (Slack, mail, SMS, ce que vous voulez), pour intervenir avant qu’il ne soit trop tard.
  • Gestion proactive : Les vulnérabilités détectées sont immédiatement remontées et priorisées. On sait exactement quel service est touché, à quel niveau, et on enclenche la résolution sans tarder.

Intégrer les feedbacks utilisateurs en continu

Une appli hyper-performante, mais qui ne répond pas aux besoins réels ? Dommage… La qualité logicielle, c’est aussi satisfaire les attentes de vos users.

Comment faire ?

  • Collecte de feedback : Mettez en place des canaux simples (formes in-app, Slack, forum…) pour que les utilisateurs puissent signaler bugs, idées, frustrations.
  • Boucle de rétroaction rapide : Les retours doivent être discutés en daily ou weekly, et transformés en backlog de tâches priorisées.
  • Amélioration continue : Un petit correctif par-ci, une nouvelle fonctionnalité par-là… C’est cette réactivité qui motive l’utilisateur à rester.

En résumé, pour améliorer la qualité logicielle, on mise sur un code propre (éco-conçu), des tests automatisés, une sécurité intégrée dès le départ et un monitoring réactif. Et surtout, on n’oublie pas d’écouter les utilisateurs. Car au final, un logiciel vraiment « qualitatif » c’est celui qui rend ses usagers heureux et confiants. Tout simplement 😉. Et si vous avez envie d’aller plus loin sur le sujet, vous pouvez retrouver plusieurs ressources complémentaires sur certains sites de spécialistes comme ce témoignage d’un consultant sur le Clean Code.

Présentation du blog

Innovation Capital est le blog dédié aux entreprises qui veulent se constituer un capital innovation pour soutenir durablement leur croissance. 

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